
"L'Ornithorynque"
Prévention des violences scolaires, nos lieux d'intervention :
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- Centres de loisirs, de vacances (C.E)
- Associations de protection de l'enfance
- Tous lieux d'accueil de l'enfance
- Théâtres, salles municipales, lieux artistiques
Spectacle jeune public dès 8 ans

Ce seul en scène, écrit et interprété par Nelly Vignal, d’une durée de 50 minutes met en scène le personnage de Raphaëlle, une adolescente de 13 ans, victime de violences scolaires au sein de son collège. Raphaëlle raconte au public, se raconte dans un récit intime et dévoile sa métamorphose. Celle d’une adolescente épanouie qui, confrontée aux rouages de la violence, va devoir affronter le monstre en elle.
Ce spectacle bénéficie pour 2024- 2025 du soutien financier de la Ville de Marseille, de la DRAC PACA (Été culturel 2024) et du Forum de Berre.



Pourquoi sensibiliser ?
La violence est une affaire de déshumanisation et elle touche le corps. Recevoir de la violence c’est faire l’expérience de la nudité, de la perte des limites protectrices du corps, c’est se sentir déposséder, nu. C’est éprouver la honte dans le lien social qui nous unit à l’autre et dans l’intime envers soi. C’est pourquoi les jeunes victimes de violences scolaires s’en prennent souvent à leur corps. C’est par le corps également qu’ils cherchent une forme de réparation. Ce spectacle a été écrit à partir des observations et du travail clinique que je mène en tant que psychologue en consultation auprès des jeunes , j’ai surtout cherché à questionner et à ouvrir la parole autour des violences scolaires et de leurs impacts sur la santé mentale. Il ne s’agit pas là de juger ou de moraliser ce phénomène de société qui touche les jeunes au plus près mais de ressentir, de débattre ensemble et finalement d’essayer de reconstruire du lien.
Nelly Vignal
Auteure et interprète
Quelques chiffres
En France, plus de 700 000 élèves sont victimes de violences scolaires et de harcèlement dont la moitié de manière « sévère ». 1 élève sur 3 a été victime de harcèlement au cours du dernier mois. 12 % au primaire, 10 % au collège et 4 % au lycée. Au delà de l’impact sur la vie scolaire et sociale des élèves, les violences scolaires ont de lourdes conséquences sur la santé mentale des jeunes, pouvant les conduire jusqu’au suicide, 1 élève harcelé sur 4 déclare avoir pensé au suicide et le suicide est la deuxième cause de décès chez les jeunes âgés de 15 à 29 ans. l’O.M.S reconnaît le suicide chez les jeunes comme un problème de santé majeur. Autre fait important, les enquêtes internationales indiquent que les enfants perçus comme « différents », ont plus de risques d’être victimes et l’apparence physique est le motif de harcèlement le plus courant. A ce titre, un plan national de lutte contre les violences a été mis en place par le Ministère de la santé et des solidarités afin de lutter contre les violences faites aux enfants et sollicitant les acteurs de terrain pour mobiliser leurs actions en matière de prévention.
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